mercredi 13 juin 2012

Une campagne de rencontres, un devoir de vérité

Depuis lundi matin, 8h, la campagne des législatives a repris pour six jours. Six jours rythmés qui sont l'occasion de continuer à aller à la rencontre des Ornaises et des Ornais.
Ces moments démocratiques sont importants car ils permettent l'expression de toutes et tous. Ils suscitent l'échange et le débat. 
Ce mercredi, j'ai, comme à chaque fois depuis deux mois, passé deux heures sur le marché de Flers. Les rencontres sont nombreuses et les questions posées par les habitants très précises. En dehors de "l'affaire du tweet" entre les deux femmes de M. Hollande, les Flériennes et les Flériens évoquent les grands enjeux de demain. La crise et ses répercussions sur l'emploi, le projet gouvernemental d'augmentation des cotisations sociales des commerçants et artisans qui pourraient avoir de très lourdes conséquences sur la pérennité de milliers d'emplois et l'abandon programmé de la construction de la future ligne rapide ferroviaire entre Paris et la Normandie sont autant de sujets qui interpellent les habitants.
A Briouze, c'est la situation de Faurecia qui inquiète. Un salarié, fin connaisseur de la filière dans laquelle il travaille depuis de nombreuses années, n'est pas très rassuré sur la baisse continue des ventes de voitures en Europe et en France.
Dans le monde rural comme dans nos villes moyennes, l'avenir semble s'écrire en pointillés. 
La crise, contenue à la Grèce jusqu'à hier, semble se propager à l'Espagne.
Le temps des promesses inconsidérées et coûteuses annoncées par la gauche doit maintenant s'arrêter. 
Les familles ne peuvent pas accepter une augmentation importante de leurs impôts. L'heure est aux économies de fonctionnement. 
A l'instar de chaque famille, la France ne doit plus vivre au-dessus de ses moyens. 
La réduction de notre dette est la seule solution possible pour préserver notre indépendance vis-à-vis des marchés financiers.

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